Difficile de ne pas faire allusion à Jane Birkin dans cet article, il est possible que vous trouviez des clins d’oeil à sa discographie, même si je n’en suis pas spécialiste.. Je l’avais déjà fait pour Aznavour, France Gall ou d’autres ici (pas encore Line Renaud, on vient de me dire qu’elle est toujours parmi nous…) .. Les chanteurs et chanteuses qui ont vu ma jeunesse des années 70 font que je suis plus fan des seventies que des sixties, des années 80 aussi.. L’auto-tune n’existait pas (cette mode horrible) et les paroles racontaient davantage d’histoires.. Bon, rassurez-vous, je ne suis pas de ceux qui disent que « c’était mieux avant » ; chaque décennie a ses avantages et inconvénients, ses beautés et ses laideurs.. Le regard qu’on avait alors est empreint de cette nostalgie d’insouciance, de la simplicité des relations sans les réseaux sociaux, sans les petits écrans qui nous courbent l’échine et captent notre attention en permanence.. (Il semble que regarder la vidéo d’un chat qui délire ou de quelqu’un qui glisse nous distrait plus que la conversation d’un proche, c’est ainsi..). « Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve » chantait Birkin, c’est un peu « fuir la réalité de peur qu’elle nous rattrape » aujourd’hui…
La réalité en ce moment c’est cette chaleur intense ; normale pour juillet, mais inquiétante quand elle concerne une grande partie du monde, et des records de températures.. Je pourrais presque faire cuire des cookies dans ma voiture. A l’atelier de Roussillon il fait chaud aussi, heureusement que la clim fonctionne. Cela permet de peindre, sans utiliser sa sueur comme diluant. Hier, je n’ai vu personne entre 13 h et 17 h 30.. Trop chaud dehors. Bien sûr, bien sûr je peins des lavandes ; toujours.. Ce thème, moi non plus ne me lasse quelques fois.. Il a ses charmes intemporels qui nous baignent dans les bleus violacés, malgré les répétitions.. C’est pourquoi je ne vous en montrerai pas cette fois-ci.. Au prochain article, sans doute.. En attendant voici un olivier dans un jardin, dans le style 3 couleurs / illustration :

Un sujet très simple. Il ne suffit pas d’en faire des tonnes pour satisfaire l’oeil. J’ai aussi réinterprété cette fameuse façade de Roussillon , près de l’église :

C’est un lieu qui se prête à peindre..
A part ça, l’actualité sportive me distrait un peu ; le tour de France me sidère par la performance des 2 meilleurs, tout comme la victoire d’Alcaraz (20 ans) à Wimbledon.. Très impressionnant.. En ce qui me concerne, je vais et je viens entre terrains… de tennis et atelier de Roussillon, mais bon, j’avoue qu’il fait trop chaud pour jouer.. Je préfère écrire des bêtises sur ce blog pour vous distraire..
Plus sérieusement, j’ai aussi pris le temps d’écrire mes commentaires sur les exercices pour élèves. Disponibles dès aujourd’hui. Je me dis qu’un jour j’aurai le temps de les peindre aussi.. (Quoi ? D’notre Amour fou -pour l’aquarelle – n’resterait que des cendres..?) La chaleur brûle parfois quelques neurones, j’avoue..
L’aquarelle c’est un peu comme les dessous chics. C’est la pudeur des sentiments, maquillés outrageusement.. c’est ne rien dévoiler du tout, ou alors l’essentiel ; tout simplement..
A bientôt !