Le poids des mots

Il m’arrive de chercher le bon mot pour vous faire sourire de temps en temps, même si l’actualité n’est pas réjouissante (et surtout pour cela), mais de là à ce qu’ils organisent la COP 28 à Dubaï cette année, je n’aurais pas pu trouver meilleure blague.. c’est quand même le summum de l’ironie et de l’hypocrisie réunies.. Ces pays gros producteurs de pétrole qui font tout depuis tant d’années pour freiner les décisions relatives à la restriction des énergies fossiles.. Il y a tant d’incohérence dans ce qui se passe en ce moment, sans compter ces gens mis au pouvoir dans certains pays, j’ai parfois l’impression que tout ça n’est qu’un mauvais rêve.. Une uchronie de l’écrivain Philipp K. Dick n’aurait pas dépareillé..

Bref, j’ai bien besoin de repos. Je n’ai pas peint depuis quelques jours, sans doute un besoin de relâcher la pression. Peut-être que le froid actuel me paralyse aussi ; j’ai tendance à squatter la zone près du chauffage ou au soleil derrière la vitre, ce n’est pas une bonne période.. Et pourtant, les paysages enneigés sont magnifiques à peindre ; ils feront l’objet d’aquarelles à venir.. En voici d’ailleurs une que j’ai recadrée récemment :

Il semble que cela devienne un luxe ou une rareté d’avoir tant de neige à perte de vue en France, à moins de monter très haut dans les sommets ; Bon, heureusement on pourra toujours aller à Dubaï skier dans une station couverte et climatisée en plein désert.. (Et sinon n’oubliez pas que l’Arabie Saoudite va organiser aussi les jeux asiatiques d’hiver en plein désert en 2029..).. MDR… LOL…. XD.. (Je suis à court d’émojis..)

Concernant les exercices pour élèves de ce mois de décembre, les envois sont clos et les commentaires ont été postés hier. Il y a eu bcp de versions pour le beau ciel automnal, peu de courageux pour le pêcheur à Sète, et carrément aucun pour les courges.. (Peut-être en opposition au fait que ce soit une image créée par l’Intelligence Artificielle ?).. Il n’est pas impossible que je m’en inspire dans quelques jours ; histoire d’en interpréter une version plus « humaine et poétique »..

Je remarque ces jours-ci que certains élèves de mes cours sont soit dans la lune soit trop concentrés lorsque je parle. Je décris en effet ce que je fais, je parle des couleurs à utiliser , des effets à produire, j’explique ma démarche, etc.., et puis souvent , à peine terminé mon discours, certains me demandent ce qu’il faut faire maintenant.. Ils n’ont pas écouté.. Bon, alors parfois je tente de glisser des mots incongrus dans mon speech, genre « tartiflette » ou « couscous » (entre 2 noms de couleurs) pour voir s’ils réagissent.. Pas toujours.. Je comprends mieux alors les discours des hommes politiques, du bla-bla professionnel, qui endort bien comme il faut, comme une berceuse dont on écoute la mélodie plus que les paroles.. (Dormez-bien les enfants…)..

Pour ces élèves, en guise de sourire bienveillant, voici un petit exercice plus facile à colorier si vous êtes fatigués :

Oui, vous avez bien compris, il n’y a presque rien à faire..

Le poids des mots est un peu celui de la neige qui tombe. Cela est très léger, souvent imperceptible, mais au fur et à mesure, tout ces petits flocons finissent par alourdir les toits (ou le mental), on finit par avoir du mal à avancer.. Le paysage s’en trouve transformé à la longue, un vaste manteau blanc, qui peut donner de la beauté ou qui peut décourager.. A vous de choisir votre interprétation des choses par rapport à certains discours..

Bon, plus qu’une vingtaine de « gros dodos » avant Noël… Courage !! Et vous aurez plein de cadeaux ou de récompenses si vous avez été sages..

Patience, et à bientôt !

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