J’ai pu aller voir la biennale d’aquarelle de Narbonne, ce lundi, en covoiturage avec Michèle B. et Bernard Troublé. Malheureusement la salle des exposants « off » (avec C. Izquierdo notamment) était fermée , mais le reste valait le coup d’oeil..
Dans la chapelle des pénitents bleus j’ai pu admirer le travail de David Chauvin, Eric Laurent et bien sûr Alvaro Castagnet et Ewa Karpinska.. Si souvent vus dans les magazines .. Dans 2 autres salles j’ai retenu les oeuvres de Christian Graniou, Fernand Thienpondt, P. Fracasso, Danièle Fabre (malgré un éclairage désastreux).. Certains autres sont de grands artistes, d’autres ne prennent pas grand soin des cadres, ce qui me semble important aussi quand on a la chance d’être sélectionné pour exposer..
Une question m’est revenue quand j’ai pu compulser le catalogue du concours mondial d’aquarelle : vu le talent de nombreux autres artistes français qui ont participé, (au vu des photos), pourquoi voit-on toujours les mêmes aquarellistes dans les différents salons en France..? Et dans les magazines ? Une sorte de microcosme d’une vingtaine ou trentaine d’aquarellistes qui se partagent la médiatisation.. Attention, je ne remet pas en cause leur talent qui est certain, mais le manque de renouvellement..
Pour finir, j’ai pu admirer en vrai les lauréats du concours international.. Je n’ai toujours pas compris la technique du vainqueur, en regardant de près, c’est assez bluffant.. Les autres , on voyait vraiment que c’était de l’aquarelle ; et les photos du catalogue (et des magazines) sont plus flatteuses que la réalité.. Petite déception : 3 ou 4 oeuvres étaient des copies (reproduction de l’originale), sans explication apparente..
Conclusion : ça valait le coup de voir tout ça ; malgré quelques bémols , la beauté de la création , la variété des regards, c’est ce qui nous émerveille et nous pousse vers le progrès…