Le joli de mois de mai commence dans l’humidité.. D’ailleurs 2 des 3 sujets affichés en exercices depuis ce matin proposent de l’eau à interpréter : le lac de Carcès ou la mer devant le phare de Petit Minou en Bretagne.. Clin d’oeil à mes amis bretons. Désolé mais même pour aller chercher des bulots ou autres fruits de mer je n’aurai pas le courage de tremper un orteil dans la fraicheur océane bretonne, ou alors il me faudrait manger dix crêpes et 12 kouign amann au moins pour compenser les calories perdues.. Le tout arrosé de cidre brut (tant pis pour l’infidélité au Champomy).. Oui désolé, ma jeunesse m’a trop habitué aux eaux à 25° environ, je n’ai pas la vertu de la résistance au froid (ni des femmes de marins..). Avril humide et venteux s’en est allé, place à ce mois de mai et à tous ces ponts qui vont sans doute amener les gens à se déplacer.. N’oubliez donc pas le joli village de Roussillon, et Pernes les fontaines par la même occasion.. Hé oui, dès vendredi j’y exposerai dans le cadre de la Biennale d’aquarelle, à la chapelle des pénitents. Les lecteurs de ce blog qui ne sont pas trop loin sont cordialement invités au vernissage prévu vendredi à 18h30.. J’y serai. Je ferai des permanences le mardi et vendredi matin. Pour ceux qui sont trop éloignés voici quelques aperçus des aquarelles présentées :

Ce crépuscule en Provence me satisfait dans ses dosages et ses effets de pigmentations, ne soyez pas déçus de n’y voir aucun chat ni champ de lavandes.. Cette autre vision dans le mouillé sur mouillé représente des arbres oranges :

Elle aussi avec des couleurs granulantes, c’est techniquement plus difficile à réaliser.. Je sais que ce style est moins vendeur mais quand j’ai l’honneur de participer à une biennale je mets des choses plus techniques que commerciales. Les visiteurs viendront pour cela j’espère..

Il y n’y aura pas que ces couleurs orangées et bleues mais aussi une rivière ou 2, ma ruelle de Pernes, et …. Claude Gensac.. Pour ceux qui ont la référence de cette actrice :

Ma biiiiche ! bien sûr (Louis de Funès dans les films du Gendarme).. Travaillée également dans le mouillé cette aquarelle s’intitule « La biche dans la forêt bleue ». J’ai failli mélanger français/anglais pour le titre « Songe of the biche », mais l’idée d’expliquer ça à des américains (et de mal articuler) pouvait prêter à confusion.. (désolé, on s’amuse comme on peut..). N’hésitez pas à me dire à l’occasion celle que vous préférez..

Voilà pour la biennale ; je vous posterai des photos du vernissage lors du prochain article..

Dans le reste de l’actualité, rien de folichon.. On parle du blocage de Sciences-Po et de la Sorbonne. Je sais juste que c’est à la Sorbonne que mes parents se sont rencontrés, en 1949 je crois, puis qu’ils se sont mariés quelques années plus tard, ont eu 8 enfants, c’est à dire 7 essais avant de terminer par le meilleur : moi même !..Tout en modestie.. (Bon, ok, selon la version de mon père, quand ils ont vu à quoi ressemblait le 8 ème ils ont arrêté là…). On choisit toujours la version qui nous arrange.. Bref, c’était une autre époque ; avoir plus de 3 enfants maintenant est si marginal qu’on en fait des émissions de télé.. La vie était moins chère aussi. Enfin, tout ça pour dire que la Sorbonne a été au commencement de notre famille.. Bien loin des agitations politiques (et de récupérations politiques) de maintenant..

Je vous souhaite une belle fin de semaine, dans l’odeur du muguet et les couleurs des fleurissements.. Des jours meilleurs sont à venir.. Mai, oui c’est possible..

A bientôt !