Dans la série des fruits et légumes que je travaille en ce moment, voici l’une des dernières aquarelles exposées à Roussillon.. De l’ail. A côté des figues, des abricots, des olives (et bientôt des melons), son effet ne laisse pas indifférent les visiteurs et il est probable que je perde les aulx (pardon pour ce jeu de mot *) assez tôt..
La photo n’est pas extra car je l’ai prise avec le cadre. Une petite anecdote concernant ces fruits que j’expose, l’autre jour, une femme et son mari sont entrés dans la galerie (déjà sans dire bonjour ni me regarder, mais en plus avec un gros chien sans demander si c’était possible, mais bon, j’ai l’habitude..), et là, ayant vite fait le tour, elle marmonne « c’est statique, ça ne bouge pas.. » concernant mes fruits.. Je lui dit alors que c’est normal puisqu’il s’agit de natures mortes et.., ce à quoi elle rétorque en s’en allant « oh vous savez monsieur ça fait des années que je fais de l’aquarelle.. » Même pas le temps de lui expliquer que cette partie de mon travail était « photographique » mais que le reste avait plus de mouvement.. Je conçois tout à fait que l’on puisse traiter des fruits dans la suggestion et la légèreté (donc « le mouvement ») plutôt que dans le souci du détail, mais critiquer et partir sans entendre l’explication de ma démarche me sidère toujours … Il y a forcément des choses que l’on aime et d’autres moins, mais parfois l’effort de comprendre (ou d’essayer de comprendre) permet une plus grande ouverture d’esprit..
Se peut-il que l’autre soit différent…?
Moi j’adore, FELICITATIONS Elisabeth. MOLINER
Il est vrai, Jacques, que cette expression française : ‘nature morte’ n’est guère jolie, si l’on y voit et craint cette représentation de cadavres suspendus, ou des fleurs en train de faner douloureusement…
Pour en apprécier le sens de la représentation, tel que vous en parlez, j’aime bien cette phrase, là, que je viens de trouver : « La nature morte nordique, reflet d’une réalité familière, permet une rencontre privilégiée entre le quotidien et la peinture. Elle sollicite aussi, derrière le mirage de cette richesse manifeste et de ce déploiement flatteur, une lecture subtile des apparences par le biais d’une approche symbolique. »
Qu’en pensez-vous ?
Les anglais ne parlent-ils pas de ‘still life’, d’ailleurs, ce qui signifierait textuellement : ‘encore la vie’… ?
Ces aulx ne laissent pas indifférent… Sous la douceur du trait, on ressent la fermeté de ces gousses juste séchées, révélatrice d’une très belle qualité, et toutes les senteurs et même le goût, si près des saveurs de Provence et du soleil, qui se laissent deviner… votre tableau est appétissant, il aurait sa place pour illustrer ces étals que chantait Bécaud…
Quelques visiteurs n’ont peut-être pas tout compris, à part leur propre conception de leur propre talent dans leur propre prétention… bah, si cela suffit à leur bonheur… !
Vous avez d’autres regards, appréciateurs, portés sur votre travail, et c’est ce qui est important, n’est-ce pas ?
A bientôt, amicalement.
m.f.
Merci Mireille, hé oui la vision de chacun est différente, et j’apprécie plus le terme « still life » que « nature morte » qui en effet est moins …engageant..
Cher Jacques,
Je vais suivre Elisabeth, moi j’adore ! Et restons simple.,
Surtout, ne changez rien.
Une fidèle admiratrice de toutes les facettes de votre œuvre.
Patricia
Eh oui Jacques, l’autre est différent, et je dirai malheureusement et heureusement à la fois,c’est ce qui fait la diversité… quelquefois on l’apprécie, d’autres fois moins, cela n’empêche pas la politesse et la courtoisie vis à vis de l’autre justement, ce qui de plus en plus je remarque l’autre a tendance à l’oublier. Voilà c’est dit, passez néanmoins un excellent week end et bonne continuation pour vos jolies aquarelles, c’est une autre qui vous le dit.
Brigitte et bien amicalement aussi, car moi je suis polie et courtoise vis à vis des autres.