Un tableau n’est jamais vraiment fini. C’est toujours sciemment que je choisis de ne pas vernir mes peintures à l’huile, car j’ai toujours l’espoir de peindre mieux un jour et de pouvoir les améliorer un peu..
Voici quelques exemples de retouches récentes :
Ce tableau , « Promenade aux oliviers« , a déjà traversé plusieurs vies. Au début il n’y avait que 2 oliviers et un seul personnage ; puis quelques mois plus tard j’ai rajouté d’autres arbres ; puis , encore plus tard, ils se sont transformés en amandiers roses et blancs.. Avant de revenir à leur état d’olivier d’origine. Enfin, récemment j’ai retravaillé les Alpilles au fond et quelques détails de lumières.. C’est un grand format, (20F), et bien sûr toutes ces retouches n’auraient pas été possibles à l’aquarelle..
Cet autre tableau montre une rue de mon village : Velleron. La première version ne se basait que sur le réel ; elle avait servi de Une à la revue municipale de l’époque.. j’ai décidé de fleurir davantage, de mettre une plus-value à la vision basique des choses..
Je vous ai mis à la fin une image de ce lieu de nos jours ; le platane a disparu, les volets n’ont plus la même couleur, bref, le temps fait changer bien des choses.. (« Le temps s’en va, le temps s’en va, ma dame ; Las ! Le temps , non, mais nous nous en allons… » Ronsard).
L’éternité est celle de l’instant vécu.
Enfin voici un olivier, travaillé au couteau : Ce tableau, comme d’autres (notamment des carrés de pommes) seront visibles sur l’onglet consacré à mes huiles de Provence.. Certains préféreront mes versions à l’aquarelle, mais rassurez-vous , je ne les oublie pas. Je continue toujours de peindre à l’eau, et je dédie cette dernière interprétation aux personnes qui aiment les hortensias..
« La fleur est courte, mais la joie qu’elle a donnée une minute n’est pas de ces choses qui ont commencement ou fin. » (P. Claudel)