Quatre mots

La date du prochain stage a été mise à jour ; ce sera du mardi 2 après-midi au  jeudi 4 à Velleron. Si vous êtes intéressé et disponible, allez voir l’onglet « cours/stage » et contactez-moi par mail pour vous inscrire car les places sont limitées à 5 par demi-journée.

J’ai aussi mis à jour quelques photos de mes aquarelles, certaines ayant quitté l’atelier ; d’autres sont en cours de réalisation..

Promenade d'automne vers AixCette ballade automnale (par anticipation) est un exemple d’aquarelle récente..

C’est aussi bien sûr la reprise de mes cours, et je voulais rendre un hommage à une ancienne élève, Marie L. ,  probablement décédée depuis.    En effet, cela fait donc 20 ans que je débutais les cours de peinture au centre culturel de Velleron : septembre 1998. Je n’avais que deux enfants (et bien plus de cheveux !), j’exposais un peu, et le destin a voulu que la prof en partance me laisse ses cours de peinture.. J’ai donc commencé avec Monteux (dont j’ai parlé en juin car cela s’est terminé), mais aussi Entraigues-sur-Sorgue, Althen des Paluds, et donc Velleron.. Tout cela cumulé avec les cours donnés en école de tennis (1998 fut d’ailleurs l’année de mon meilleur classement : 15/1 ), tout cela donc pour quelques centaines de francs de salaires, qui m’ont tant aidé à l’époque..  Les débuts sont toujours importants, et je me souviens très bien de certains élèves.. Je me souviens particulièrement  à l’issue d’un de mes premiers cours, (c’était sur les effets de matière à l’aquarelle), de sa voix  rocailleuse une dame m’a dit ces quatre mots : « Très bon cours Jacques..! ». .. Très bon cours….?  Elle ne l’a jamais su, mais ces paroles  m’ont donné une joie et une confiance rassurante, à moi qui en manquait tant.. Quelques mots d’encouragement, qui ont changé ma vie, certainement, et ouvert la voie à mon désir de transmission de mon petit savoir artistique.. Et le reste a suivi..    Vingt ans après, je me souviens encore de ce simple compliment, banal, comme  on en fait tous parfois machinalement ; je mesure davantage la portée des paroles maintenant.. même les plus insignifiantes. Et les compliments que je reçois parfois à la galerie ne sont jamais  oubliés.

Tout n’est pas facile, le doute est le compagnon de l’artiste ; mais ça vaut le coup de croire en son destin, en ses rêves , même s’ils sont naïfs…

si tout était facile

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