Si tant est que l’on se considère « artiste », la notion de relativité est profonde, et il faut bien se rendre à l’évidence de nos limites et de nos lacunes. Il y a tant de choses que l’on voudrait arriver à peindre, mais souvent tant de différences entre notre intention et notre réalisation.. Si je vous le dis c’est parce que , quelque soit notre niveau, nous rencontrons ce genre de déception en peinture. Il faut alors se satisfaire (ou apprendre) de ce que nous avons obtenu, même si ce n’est pas la perfection attendue..
Les sujets difficiles (comme celui proposé en exercice) en sont un exemple. Avoir une intention au départ, mais s’adapter, au fil de l’eau, des imprévus aquarellés, de nos lacunes techniques, font nos étapes de progression.. Les déceptions , les insatisfactions sont légitimes, et elles doivent nous servir de moteur pour faire mieux la prochaine fois, et non nous lamenter sur notre niveau..
Je suis parfois dans la lune ; « perché » comme on dit, dans des sphères d’inspirations dont je ne sais jamais vraiment les aboutissements. Perché en essayant de garder les pieds sur terre, malgré tout, les yeux à la recherche de la lumière en aquarelle..
Ce village, perché lui aussi, dont je vous laisse deviner le nom, a été peint dans cette intention . Lumière et transparence.
Il sera accroché à la galerie de Roussillon en avril prochain.
Le stage prévu la semaine prochaine a été raccourci d’une journée. Dernières inscriptions possibles jusqu’à vendredi. Il vous reste encore du temps pour participer à l’exercice pour élève ; j’ai fait ma version, que je vous montrerai lundi.. Si vous êtes sage..