On perd vite l’habitude des promesses non tenues ; et pourtant nombre de politiques nous apprennent que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.. Tenir un atelier galerie est une confrontation quotidienne au miroir de la société, aux apparences, aux illusions perdues mais aussi aux espoirs..
Je ne compte plus les promesses de ceux qui disent qu’ils repasseront « tout à l’heure », de ceux qui contacteront par mail, c’est une façon polie de dire « Ciao , ça nous a plu mais nous ne pouvons rien acheter.. » C’est toujours mieux que de rentrer et sortir sans dire ni bonjour ni au revoir. On prend l’habitude de ces petits riens ; on s’adapte.
Heureusement il y a aussi ces messages écrits sur le livre d’or qui donnent souvent de l’espoir et des raisons de continuer..
Même si ce sont souvent des jeunes qui écrivent, cela fait le carburant de notre inspiration. Les ventes d’aquarelles ont été très (très) rares depuis le début du mois, ce genre de message fait beaucoup de bien ; ces petits riens sont comme des sourires quand on en a besoin. Ils transforment le gris en ciel bleu.
J’en profite pour peindre ; des choses très différentes, comme des aquarelles rehaussées à la pointe tubulaire , ou des mouillés sur mouillés..
Il y aura toujours des gens qui auront leur préférence, l’adage « on ne peut pas plaire à tout le monde » se rapporte à la création picturale.
Concernant les exercices je n’ai pas encore eu le temps de mettre des commentaires ; d’autres priorités de saison.. Cependant, il reste de la place pour le stage proposé le 22 et 23 mai prochain ; pensez-y..
A bientôt pour de nouvelles aventures…!