Lors de ma descente à Martigues mardi dernier j’ai pu constater la précocité des fleurissements, quels qu’ils soient ; les amandiers sont finis depuis longtemps, mais les cerisiers, les forsythias, les glycines, et même mes sacro-saints arbres de Judée, ont près d’un mois d’avance.. Ouvrez grand les yeux pour en profiter, car ces éclaboussures du printemps sont des beautés qu’il faut garder en nos coeurs.. Un endroit où beaucoup de choses ne meurent jamais.
La peinture permet aussi de rendre presque éternel le charme de l’éphémère. C’est lors du mini stage à Martigues que fut réalisée cette aquarelle :
D’après une de mes photos prise à La Roque Alric, dans les dentelles de Montmirail.. Les amandiers sont comme des îlots de lumière dans la verdure, des éclats de diamant qu’il faut éviter pour les faire ressortir.. Cela me fait penser à ma façon ridicule de passer la tondeuse dans le jardin , quand je zigzague pour éviter les violettes, ou les muscaris en ce moment.. Elles ne sont pas grand chose pourtant, mais j’ai toujours une faiblesse pour les beautés discrètes…
Autre chose, ce soir, aura lieu le vernissage de l’expo de mes élèves de Pernes et Velleron à la chapelle des pénitents :
Près de 80 peintures accrochées, près de 30 exposants, âgés de 13 à 83 ans (même si le nombre des années n’est qu’un leurre sur la réalité du coeur), cela vaudra la peine d’être vu.. J’en posterai des photos la prochaine fois..
Dimanche : ouverture de l’atelier de Roussillon. Les premiers visiteurs auront la primeur des nouveautés.. Alors si vous passez par là, faite un petit tour…
Cela fait du bien de s’éclabousser les yeux de temps en temps…

Je l’ai donc peinte pendant le stage, en démo, hier ; j’ai finalement changé d’avis concernant la rampe à gauche, et joué davantage sur le fleurissement.. Ce n’était pas nécessaire de mettre 2 fenêtres, ni de chat, puisque les arrosoirs faisaient déjà le sujet. J’ai enfin pensé à mettre des reflets sur la vitre pour ne pas la laisser trop noire..
De retour de vacances en février, j’ai eu la joie d’avoir la demande d’achat de cette aquarelle, suite à un coup de coeur. A expédier donc. Mais dans la précipitation je me suis trompé d’un chiffre dans le code postal, (pour la première fois depuis 5 ans), et donc l’aquarelle s’est enlisée dans les méandres de l’incompréhension postale… Malgré mes nombreux appels ou mails aux services colissimo, l’adresse n’était pas modifiable, et malheureusement l’acheteur , du fait de l’attente, regretta son achat coup de coeur et je dû lui renvoyer son chèque.. Les tribulations de cette aquarelle continuèrent quelques jours, puisque de manière incompréhensible elle arriva malgré tout chez le destinataire (3 semaines après l’envoi).. Refusée, elle a donc retraversé la France et m’est revenue la semaine dernière.. Saine et sauve…
Cette dernière est un grand format ; j’ai voulu rendre hommage aux oliviers provençaux, parsemés de quelques coquelicots hérauts des jours ensoleillés à venir..

La beauté est partout.
Cette dernière aquarelle date d’hier ; c’est un sujet délicat, et la difficulté résidait autant dans la couleur des feuilles que des pétales..
Je dois avouer avoir été inspiré par les fleurs que j’ai vues lors de ma visite au jardin de Balata (en Martinique). Je prévois d’ailleurs de peindre des roses de porcelaine, des balisiers, ou encore des oiseaux de Paradis prochainement, si le temps m’est donné.. A propos de la Martinique, mon île natale, je compte prochainement ouvrir une page sur mon site dédiée à mes peintures sur les paysages de là-bas..
Pour ceux qui seraient intéressés (6 places maximum) contactez rapidement la boutique.