Lors de ma descente à Martigues mardi dernier j’ai pu constater la précocité des fleurissements, quels qu’ils soient ; les amandiers sont finis depuis longtemps, mais les cerisiers, les forsythias, les glycines, et même mes sacro-saints arbres de Judée, ont près d’un mois d’avance.. Ouvrez grand les yeux pour en profiter, car ces éclaboussures du printemps sont des beautés qu’il faut garder en nos coeurs.. Un endroit où beaucoup de choses ne meurent jamais.
La peinture permet aussi de rendre presque éternel le charme de l’éphémère. C’est lors du mini stage à Martigues que fut réalisée cette aquarelle :
D’après une de mes photos prise à La Roque Alric, dans les dentelles de Montmirail.. Les amandiers sont comme des îlots de lumière dans la verdure, des éclats de diamant qu’il faut éviter pour les faire ressortir.. Cela me fait penser à ma façon ridicule de passer la tondeuse dans le jardin , quand je zigzague pour éviter les violettes, ou les muscaris en ce moment.. Elles ne sont pas grand chose pourtant, mais j’ai toujours une faiblesse pour les beautés discrètes…
Autre chose, ce soir, aura lieu le vernissage de l’expo de mes élèves de Pernes et Velleron à la chapelle des pénitents :
Près de 80 peintures accrochées, près de 30 exposants, âgés de 13 à 83 ans (même si le nombre des années n’est qu’un leurre sur la réalité du coeur), cela vaudra la peine d’être vu.. J’en posterai des photos la prochaine fois..
Dimanche : ouverture de l’atelier de Roussillon. Les premiers visiteurs auront la primeur des nouveautés.. Alors si vous passez par là, faite un petit tour…
Cela fait du bien de s’éclabousser les yeux de temps en temps…