Oui je sais, les couleurs de l’automne ne sont pas encore tout à fait là, à peine quelques rougeurs entraperçues ,la fraîcheur matinale semble cependant nous avertir de l’ arrivée imminente de la pluie d’or à venir sur les arbres et les vignes à l’entour.. Ce sera magnifique..
J’ai peint ces quelques aquarelles « prémonitoires », inspiré d’une ballade près de Gigondas et Suzette, dans les dentelles de Montmirail..
Les dentelles ressemblent parfois à des vagues océanes, perdues dans l’arrière pays provençal, et qui semblent figées pour l’éternité.. S’y promener, respirer les senteurs, écouter le silence, est un luxe qui n’a pas de prix.
A propos de voyage, si vous êtes attentif à ce site, vous remarquerez que j’ai ouvert une nouvelle page, dédiée aux photos de mes aquarelles parties chez des particuliers, loin d’ici.. Mine de rien, mes aquarelles sont comme des enfants que je laisse partir, chez des gens chez qui j’espère ils apporteront sérénité, rêve ou évasion ; ou juste un souvenir de leur passage en Provence.. Je n’en garde que des photos ; mais il est émouvant de voir que leur « vie » continuent là-bas, sur d’autres murs, pour d’autres yeux…
Un mot pour finir concernant le stage d’aquarelle de la semaine prochaine ; je me vois contraint d’annuler la demi journée de mardi après-midi, (pas d’inscrit), par contre il reste de la place encore mercredi et jeudi. Pensez-y…
Bien sûr, le chat est un rajout , en guise de présence humaine ; même si cela rend certains « chat foin »…
Cette illustration trouvée sur Facebook , très drôle et très juste, colle parfaitement à mes derniers propos.. Elle mérite qu’on s’y attarde, et devrait nous pousser à réfléchir sur notre corne à nous..
Cette aquarelle est une autre vision d’un sujet déjà travaillé. J’y ai mis plus de fleurs, des ombres et de la lumière. Il y a des parties humides et des parties sèches. C’est un grand format qui m’a demandé du temps ; et du coeur.
Cette ballade automnale (par anticipation) est un exemple d’aquarelle récente..
Ce triptyque de rivières partira donc pour la Belgique ; l’eau a plusieurs façon de couler, comme les jours de s’écouler, comme l’aquarelle de s’exprimer…
On peut apercevoir la Ste Victoire dans le fond. (Désolé pour la pub Adidas, ils ne m’ont pas payé pour ça, de même, je précise que ce n’est pas mon année de naissance…). Bref, j’ai compris l’inspiration que l’on pouvait avoir en se baladant entre Vauvenargue et Bibémus.. La nature est la muse suprême..
Il y a une analogie aussi entre notre vie d’artiste et cette eau qui coule, qui se fraye un passage dans les forêts ou les prairies, qui irrigue la végétation alentours, et les pierres dans son lit abritent les poissons ou permettent des lieux de baignades agréables… C’est un peu le rôle de nos peintures ; une parenthèse, un peu de douce fraîcheur et de rêve dans la vie . Ces derniers jours j’ai rencontré des gens formidables à l’atelier, dont les mots m’ont touché au delà de simples compliments.. On se rend compte alors du sens de sa vie, de ce que l’on fait, même si pour certains cela paraît superficiel. Peindre est essentiel. Pouvoir toucher les gens avec ses créations l’est encore plus. J’ai aussi eu la chance de partager un repas avec Jacques Salomé à Roussillon. Une belle rencontre.