Pas de colère quand je peins à l’aquarelle, heureusement, c’est une activité qui doit amener une paix intérieure, une sérénité qui doit irradier au delà de l’oeuvre finie.. Les paysages m’apportent beaucoup d’évasion, mais les fleurs et natures mortes également par la concentration qu’elles demandent..
J’ai peint ces raisins à ma façon, et sans drawing gum (même si c’est difficile à croire) ; il suffit de prendre plus de temps, et de s’appliquer quand on fait le fond.. Chaque grain se fait l’un après l’autre, différemment . On pourrait voir symboliquement chaque grain comme un jour de notre vie ; il y en a de plus sombres et d’autres très lumineux, mais aucun ne se ressemble.
« Le temps passé dans l’amour n’est pas du temps mais de la lumière« . (C. Bobin)
Concernant les exercices gratuits pour élèves, j’ai décidé donc d’en proposer un nouveau lundi prochain. Il sera plus facile. Vous aurez jusqu’au 20 février pour m’envoyer votre photo.
Enfin, n’oubliez pas que mon livre « Lumières de Provence à l’aquarelle » est de nouveau disponible. Je peux vous l’expédier ou le réserver (pour ceux qui ne l’auraient pas encore)..
A bientôt !
Voici donc l’une des aquarelles réalisée pendant le stage de ces derniers jours. Plutôt intimiste comme stage, mais la qualité vaut toujours mieux que la quantité. J’adresse au passage mes salutations à Dominique, Claude et Annissa, en remerciements de leur gentillesse.
J’ai eu la joie de recevoir cette palette pleine (non pas de couleurs mais) de chocolats délicieux.. Idéale pour se faire du bien et oublier le mistral glacial ; mistral qui a d’ailleurs dû endommager une antenne relais car mon portable ne capte plus depuis hier. Heureusement il reste encore internet, avant de revenir aux tam-tam..
Comme je le répète souvent, ce n’est pas forcément l’exemple à suivre ; c’est la réalité d’un instant, et si je la refaisais aujourd’hui elle serait probablement différente.. Ce qui est certain c’est que je ne chercherai pas à reproduire la masse de feuillage qu’il y avait à droite sur la photo d’origine..
Ce village, perché lui aussi, dont je vous laisse deviner le nom, a été peint dans cette intention . Lumière et transparence.
C’est un grand format. (43 x 60 cm). L’aquarelle permet de voyager dans l’espace comme dans le temps..
Je vous présente ma version de l’exercice proposé. Vous pouvez constater qu’elle diffère énormément de l’aspect abandonné et triste de la photo ; c’est d’ailleurs ce qui me plait quand je commence une aquarelle d’après une photo presque banale, c’est cette possibilité qui nous est donnée de transformer en positif des choses négatives, de donner de la vie, de la couleur sur la morne plaine, de rêver et voyager au delà des apparences, de faire ressortir toutes ces choses invisibles pour les yeux mais qu’on ne voit bien qu’avec le coeur..(ça me rappelle un renard et un Petit Prince)… L’essentiel est ici, dans ce prolongement des doigts, la pointe du pinceau doit être guidée par la magie de l’émerveillement que l’on souhaite voir, par nos rêves de beauté et d’harmonie..
Je vous souhaite une très belle année 2019, sereine et harmonieuse, comme je l’espère cette aquarelle que j’ai voulue « zen » du mieux possible. Inspirée d’une photo de Patrice de Charleville ; les ronds dans l’eau ont été rajoutés (comme les paroles de la chanson des moulins de mon coeur), car je pense que chaque pierre que l’on jette dans l’eau de ce qui nous entoure diffuse des ondes positives, d’émerveillement ou d’apprentissage..